Comment prendre confiance dans vos animations, again !!
Lors d’un premier article, vous avez compris en quoi la peur était un frein à votre progression. Dans celui-ci nous allons parler du jugement.
Pour en faire un bref résumé :
- La peur reste le frein numéro 1 de l’inaction et de ce que l’on appelle la procrastination. Ce terme signifie globalement » L’art de tout remettre au lendemain « . Que ce soit par flemme ou autre excuse bidon.
- Comme solution, il faut donc avoir peur mais agir tout de même.
- Savoir mettre son égo de côté et ses croyances limitantes.
- Prendre les choses comme un défi et non une contrainte.
- Apprendre à vivre avec cette peur, à l’apprivoiser et tout ce que vous pensiez in capable de faire finira par se réaliser.
Cette dernière recommandation est importante, savoir vivre avec la peur et de la pression empêche qu’elles vous anéantissent.
Le jugement
Si les premières raisons sont purement personnelles, celle-ci concerne plutôt votre environnement.
Cependant, nous en reviendrons toujours à la base qui est « vous-même », les autres ne font que renforcer la connerie dans laquelle vous vous êtes plongé(e) tout(e) seul(e).
Combien de temps mettez-vous à juger une personne ? Souffrez-vous de savoir ce que les gens pensent de vous ? Est-ce que cela vous pèse ?
Il n’y a pas de réponses exactes mais de nombreux exemples permettent de fermer quelques gueules. Faites un petit tour ici.
L’environnement
Il se compose :
- Des personnes autour de vous et qui vous accompagne.
- De vos compétences transversales.
- De vos croyances limitantes.
Définition perso des croyances limitantes :
Ce sont les choses présentent dans votre esprit susceptibles de parasiter ou faire échouer les actions que vous êtes en mesure d’entreprendre et de mener à bien.
Exemple d’un grand jeu
Vous avez été désigné pour organiser un cluedo, vous êtes stagiaire, c’est le premier pour vous. Chouette défi, bien balèze n’est-ce pas !!
Voici la pression que vous allez vous mettre, positive en soi mais pouvant s’avérer négative :
Les personnes : Oulàlà, devant tous les diplômés. Je ne m’entends pas bien avec untel. Est-ce que je peux demander de l’aide où ils vont se moquer de moi (donc vous vous enfermez)? Est-ce que ça va leur plaire ?
Compétences transversales : Je ne sais pas comment organiser ça moi !! J’en ai jamais fait. Je ne sais même pas de quoi ça parle. Vas-y c’est relou. Attends il faut des suce-pets (rhaaaa dégueulasse), un lieu, une arme du crime, des déguisements, vas-y ça demande trop d’organisation !!! Oui beaucoup parle comme ça malheureusement…
Croyances limitantes : En supplément de celle d’au-dessus, ajoutez : Je ne me sens pas capable. Peut être n’avez vous pas été suffisamment soutenu(e) et encouragé(e) dans votre enfance. Vous n’avez pas fait ça lord de votre base. Je ne sais même pas qui est le Colonel Moutarde. Je ne vais jamais y arriver. Je vais être trop nul(le). Etc…
Vous voyez où je veux en venir ?
Changez d’axe/vision
Vous n’en avez pas marre de charger la mule en pensées négatives ? Certes il y a une méthodologie à avoir pour créer un Cluedo, et quand vous l’aurez, vous vous amuserez à en créer des toujours plus farfelus.
1- Posez le terrain et augmentez vos chances de réussite !! OK, je n’en ai jamais fait, quelles sont les grandes lignes ? Soit la première question à laquelle sera ravi de vous répondre les plus impliqué(e)s.
2- Je me fous du jugement des autres. Je n’ai pas encore les compétences ou connaissances, en allant voir quelques exemples de cluedo, je vais réussir à faire le mien. Une fois encore, vos collègues seront là pour rectifier le tir en cas de dysfonctionnement évident.
3- Écoutez- vous et prenez les choses comme un défi !! Nous n’avons pas tous la chance de tomber sur une équipe qui tourne du feu de dieu.
Certains vont m’attendre au tournant pour se moquer de moi. Nous savons que tou(te)s ne sont pas bienveillant(e).
Ceux là sont en général les plus mauvais, ils ont tout vu, tout connu mais sont des brêles sur le terrain. Ils sont aussi les premiers à rentrer chez eux ou à déconnecter de la journée en disant « On fera plus tard, t’inquiètes » (dans le cas d’une colo).
Même s’il faut savoir décompresser, ce que j’appelle « les bons » le font tout en travaillant tranquillement. Cela n’empêche pas de partir 30 minutes pour se retrouver seul(e) et faire ce qui doit être fait seul(e).
Un exercice flagrant avec des stagiaires BAFA
Voici un très bon exercice tiré d’un film qui s’appelle « Écrire pour exister » utilisé à ma sauce dans mes bases BAFA et que vous pouvez reprendre avec des enfants.
Tracez une ligne au sol, les stagiaires sont de part et d’autres de la ligne (environ 3 mètres). Posez ensuite une question. Dans le cas où la personne est concernée, elle doit venir sur la ligne.
Voici la question posée : « Pensez -vous que la peur du regard de l’autre puisse vous pénaliser quand vous ferez vos animations ? »
Cette question masque en fait : Avez-vous peur du jugement ou du regard de l’autre ? »
Personne n’est venue sur la ligne au premier jour. Donc personne ne semblait avoir de problème par rapport à ça.
Au quatrième jour de formation quand chacun était passé, j’ai posé exactement la même question et tout le monde est venu sur la ligne. C’est la grande conclusion de cet article.
Conclusion
1- Le seul jugement auquel vous devriez vous référer est le vôtre. Si vous êtes content(e) de ce que vous avez créé, cela fonctionnera.
2- Vérifier bien entendu la cohérence de ce que vous avez produit.
3- Faites une erreur et retirez-en les leçons plutôt que de ne pas les faire. Si vous voulez plaire à tout le monde, vous ne progresserez jamais.
4- Entourez-vous des bonnes personnes pour vous aider.
5- Vous avez suffisamment à faire et à créer avec vous-même pour porter une importance aux regards des autres.
6- Comprenez que tout part de vous et que votre auto-sabotage est votre seul problème. Bonne nouvelle, c’est vous qui le gérez.