Le terme pourrait, à lui seul, prendre une décennie à expliquer tant les façons de l’utiliser sont nombreuses.
Il existe une pédagogie en animation, et celle-ci doit être la vôtre.
La définition du site l’internaute
Science qui permet de déterminer la meilleure façon d’enseigner aux enfants. Par extension, méthodes qui permet de faire apprendre, de faire retenir quelle que soit la matière.
J’aime particulièrement cette définition parce qu’elle s’applique à tous. Dans le cas où vous êtes en mesure d’adapter votre pédagogie, c’est que vous serez vous-même en train d’en faire preuve avec vous-même.
Chaque pédagogie réponds à un apprentissage bien défini, un savoir, une compétence, un savoir-faire, une tranche d’âge, c’est le cas pour la méthode Montessori pour la petite enfance, la mise en avant de l’auto-apprentissage de Célestin Freinet qui sont tout autant de pédagogies reposant sur le développement de l’enfant.
D’un autre côté, il y a la pédagogie militaire pour d’autres résultats envers de jeunes adultes .
Plus récemment, Céline Alvarez propose son livre « Les lois naturelles de l’enfant » et inspire beaucoup d’enseignants partout dans le monde suite à de probants résultats de ses méthodes.
Dans l’idée, une pédagogie sollicitant l’auto-apprentissage et l’auto-discipline fonctionnera toujours. Qu’est-ce que cela veut dire ? Tout simplement que si un enfant choisit de faire par curiosité et avec motivation, son apprentissage en sera optimal.
Si vous avez un doute là-dessus, faisons un petit jeu : « Réfléchissez à une chose ou compétence que vous avez acquise dernièrement ».
L’avez-vous fait par obligation, combien de temps avez-vous mis à apprendre ?
L’avez- vous fait collectivement dans un même délire ?
Combien de temps avez-vous mis à apprendre ?
Si la question ne se posait même pas, que vous deviez absolument acquérir cette compétence, combien avez-vous mis de temps à apprendre ? Nous retenons toujours mieux ce qui nous motive, tout dépend de l’implication.
Vous comprenez ce mécanisme ? Alors vous ferez un bon pédagogue.
Cela engage de regrouper des conditions optimales demandant d’autres compétences et notamment :
Les moyens humains et matériels : pensez-vous qu’un maitre d’auto-école puisse apprendre à passer le permis s’il n’a ni voiture, ni diplôme ?
Dans le même esprit, il y a ce que vous voudriez faire et ce qui est possible de faire. Prenez donc toujours soin de mesurer les moyens que vous avez avant de démarrer et construisez à partir de là.
Pour évoluer socialement, il faut un regroupement de personnes qu’un ACM propose parfaitement dans un contexte facilitant, celui des vacances.
Les connaissances : Beaucoup d’animateurs et animatrices ont une connaissance de l’enfant peu affûtée, cela demande du temps et surtout de l’expérience.
Connaissances aussi en jeux, musique, comportements, médiation, gestions de conflits, etc…
Toutes ces choses vous permettront de répondre le mieux possible aux attentes des enfants et adolescents tout en vous épanouissant dans ce que vous avez prévu de transmettre. Vous passez donc un cap dans votre réflexion pédagogique !!
Vous n’aurez pas toujours les moyens. C’est un fait, un ACM est limité en moyens financiers, en espace, en matériel.
La question à se poser est donc :
Comment puis-je aider l’enfant à apprendre tout en s’amusant, personnellement et collectivement, avec les moyens qui sont à ma disposition ?
Le plus puissant moyen est en vous, ce que vous pensez peut devenir réalité.
Votre créativité et imagination sont les clés, il suffit de pouvoir mettre en place rapidement mais cela reste un travail sur soi et un bon calcul de ces fameux moyens à disposition.
La bonne nouvelle est que « plus vous le ferez et plus il sera facile de le faire, déclenchez des automatismes »
Vous devez :
- Prendre connaissance des moyens à votre disposition (matériels, humains et financiers).
- Connaître les enfants de votre groupe et les réactions de chacun pour proposer le meilleur cadre et accueil possible. Par exemple, si un enfant a peur des Ours et que dans votre thème « Rebelles de la forêt » vous en affichez un au mur, prévoyez de le rassurer, c’est un travail de fond à acquérir.
- Développer votre connaissance de l’enfant, encore et encore.
- Vous inspirer des méthodes qui ont fait leurs preuves, comme celle citées plus haut, elles ne s’arrêtent pas au système scolaire et sans le savoir, l’animation propose aux enfants cette expérimentation qui renforce l’apprentissage des enfants. C’est pourquoi ils apprennent souvent mieux en ACM qu’à l’école.
- Analyser vos méthodes et faire un feed-back. Rien ne sert d’essayer des méthodes si vous ne les remettez pas en cause pour les améliorer ou les supprimer.
- Être capable de travailler pour une spécificité et non pour l’idée que l’on s’en fait. Par exemple, ce n’est pas parce que vous trouvez un jeu génial que les enfants vont l’apprécier. Le loup-garou a sa réputation, c’est un fait, je vois surtout pour du 8-12 ans des éliminés décrocher un tour après leur qu’ils se soient fait bouffer plutôt que de se coller à la partie… Vu qu’ils savent qui sont les loups-garous. Après, c’est juste de l’attente… En revanche, pour des ados, un autre jeu s’installe, notamment celui d’observer la stratégie adoptée. VOICI UN AUTRE EXEMPLE
- Réfléchissez avant d’agir : il vaut mieux mettre 5 minutes à réfléchir et que les choses déroulent plutôt que de foncer et se rendre compte que l’on va perdre 1 heure.
Exercice : Lors de votre prochain grand jeu, attardez-vous sur votre manière dont le jeu se déroule. Posez-vous les questions suivantes :
« Est-ce que la fluidité et la logique de ce jeu était appropriée à mon groupe ? »
« Cela s’est-il répercuté sur leur bien-être ? »
« Ont-ils appris quelque chose et seront-ils capable de s’en souvenir dans 2 semaines ? »
Si la réponse est oui, votre pédagogie en animation est sur la bonne voie.
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Ces articles sont importants pour tous animateurs de CVL